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dimanche 8 septembre 2013

Si vous me demandez quelle est ma pâtisserie préférée , je vous répondrai sans hésiter :
l'Opéra Garnier . Car je ne ne peux m empêcher de le dévorer des yeux, lui et sa coupole de meringue à la pistache.

Pas seulement sa coupole , à vrai dire.  Il me suffit de gravir son escalier de marbre pour qu'aussitôt l'image d un mille-feuilles ne me mette en appétit . Et pas n'importe quel mille-feuilles , s'il-vous- plait. La crème pâtissière , ce n'est  pas ma tasse de thé , alors je lui préfère sans conteste la crème diplomate , car elle a l'avantage de rallier tout le monde à sa cause.

Garnier , c est aussi ses fauteuils d'orchestre en velours cramoisi , moelleux comme des choux nappés de coulis de framboise . Mais ce ne sont que mignardises comparées à la farandole de desserts artistement  disposés derrière le rideau de scène . Car , dans ce temple de la gastronomie, on assiste à  des ballets aux ingrédients de qualité et d une provenance rare .

Le dessert Sylphide , pour commencer . C est le plus léger qui soit.  Avec ses biscuits en dentelles de tulle humectés de chantilly , il croque sous la dent et fond sur la langue .

Avec le dessert Onéguine ,  un  plateau de macarons nous convie à un bal chatoyant de parfums et de couleurs. Le mariage de la fraise et du chocolat , de la praline  et du marron glacé  sont un régal pour le palais .

Quant au dessert Bayadère , c est le plus exotique qui soit . Entre mangue et goyave mon cœur balance . Mais ce sont surtout les fruits de la passion qui recueillent tous mes suffrages .

La liste serait incomplète si l'on omettait le dessert Casse-noisettes . Les fruits secs , c'est éminemment bon pour la santé . Et le christmas cake , on en redemande, d'autant plus qu'il ne nous est servi qu'une fois l'an .

La cerise sur le gâteau , c'est qu'à Garnier , on a l'art d 'éviter les troubles dyspeptiques .L'entracte est là pour nous permettre d effectuer une promenade  digestive . On peut même esquisser des pas de danse sur le parquet caramel  du Grand Foyer , en savourant une coupe de champagne grand cru. Si l'on est téméraire , on peut  pousser la curiosité jusqu'à explorer les ruches sur les toits , et faire son miel de la vue imprenable sur l'Avenue de l'Opera.

De quoi mettre vos papilles gustatives en éveil , je l'espère . Alors n'attendez plus! Courez-y! Et régalez- vous ! Un dernier détail ...  Si vous rencontrez des créatures d'un autre monde qui évoluent avec grâce sur scène , prenez le temps de bien les regarder . Elles sont uniques et d'une essence rare. Certaines même portent le nom d'étoiles .  On ne s'en rassasie jamais . Et , croyez- moi, elles ne vous laissent jamais sur votre faim. Car , il faut bien en  convenir, à l'Opéra Garnier, ce qui importe avant tout, c est de nourrir son âme  .


2 commentaires:

  1. Voilà une chronique qui nous permet un regard décalé, et au combien interessant sur l'Opera Garnier!

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  2. Très belle écriture !

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