Qui se frotte à Covid 19 doit se faire piquer. Mais bon nombre d’entre nous trainent la patte. On se tâte. D’ailleurs entre les vaccins AstraZeneca, Pfizer, Moderna, sans parler du Chinois et du Russe, on en perd son latin. On craint les effets secondaires, on doute de l’efficacité de l’injection face à la prolifération des variants. Bref on se trouve toutes sortes d’excuses pour éviter la piqûre.
En attendant, les ours polaires boivent la tasse et nous, pandémie oblige, on ne peut plus se taper la cloche au restaurant. Les cloches, on les entend sonner, par contre, mais pas celles que l’on voudrait. Une lecture s’impose : Pour qui Sonne le Glas. Mais à vous dire, je préfère Les Neiges du Kilimandjaro, du même auteur. Sans doute parce que j’aime le grand froid, moi qui ai le sang chaud.
Vous vous demandez certainement pour quel vaccin mon coeur balance... Eh bien, sachez que mon coeur est trop bien accroché pour osciller de droite ou de gauche. Je ne suis pas sceptique non plus. Je n’aime tout simplement pas les seringues. Déjà qu’un écouvillon dans le nez m'arrache des cris d'orfraie, imaginez ce que serait pour moi une aiguille sur mon bras. Un supplice chinois, à moins qu’il ne soit russe ! Car, à entendre ce qui se passe par delà l’Oural, on préfère garder son masque et faire le signe de croix…